Senteurs d'Ailleurs déclare sa flamme

Chaque année, les parfumeurs, cosmétologues et autres créateurs de senteurs pour la maison réinventent les cadeaux sans lesquels Noël ne serait pas vraiment Noël. Mais, pas toujours facile de trouver les étrennes idéales à mettre au pied du sapin. Chez Senteurs D’Ailleurs on a trouvé la solution : avec une bougie parfumée, un flacon de parfum bien choisi ou un coffret de soins premium, on ne se trompe jamais ! C’est assurément le cadeau de Noël qui fait toujours plaisir.

Plus concret que des mots, moins conventionnel qu’un bouquet de fleurs, plus durable qu’un bisou sous une branche de gui. Et question choix, vous êtes à la bonne adresse.

Présentes dans (presque) toutes les maisons, les bougies ne ratent jamais une occasion de scintiller, surtout à Noël. Avant on avait le choix entre des bougies parfumées ou de belles bougies décoratives. Aujourd’hui on peut avoir les deux en une ! On parfume son intérieur comme on parfume sa peau. La bougie est devenue un accessoire de style, une véritable signature, un ‘doudou’ olfactif. C’est d’ailleurs pour cela que certains grands voyageurs emportent toujours une bougie parfumée dans leur valise : pour se sentir chez eux dans n’importe quel hôtel, même à des milliers de kilomètres de leur domicile.

Pendant longtemps, la bougie parfumée est restée dans un registre très figuratif (jasmin, freesia, rose, pois de senteur), avec une prédominance des notes florales, vertes et boisées, qui introduisent un peu de nature nos intérieurs. 

Mais, depuis quelques années, la tendance est aux senteurs beaucoup plus élaborées, subtiles, avec de véritables partis pris olfactifs, comme pour les eaux de toilette. On retrouve la même structure pyramidale. Mais, la question du sillage ne se posant pas ou peu pour une bougie, on travaille beaucoup plus les notes de tête et de cœur que les notes de fond. Pour Noël, on aime les accords chauds, boisés, gourmands, et, bien sûr, les senteurs festives : cannelle, orange, pin, pain d’épices, chocolat.

diptyque - Pomander
Mizensir - Sapin de Noël

Parmi les marques de référence, citons diptyque, Byredo, Cire Trudon (déjà connu sous Louis XIV), Mizensir, Le Labo, Esteban, Goutal Paris, Jo Malone London, Maison Francis Kurkdjian, Le Labo. Il y a aussi Fornasetti, qui fait des bougies (100 % cire végétale) qui sentent divinement bon et qui sont à la fois un très bel objet d’art : ‘Flora’ offre un parfum de muguet, d’iris et de fleur d’oranger, sur fond de musc et bois de santal ; son pot en céramique est décoré du visage de la nymphe Flore, déesse de la fertilité et des fleurs sauvages. Quant à ‘Don Giovanni’, la bougie propose un parfum intense et mystérieux de rose et de patchouli, dans un pot (noir et blanc) qui évoque la tradition lyrique italienne et met en scène le visage énigmatique d’un personnage du célèbre opéra de Mozart. En matière de bougies parfumées, les valeurs défendues par Senteurs D’Ailleurs sont celles de l'artisanat haut de gamme et du respect de l'environnement. La plupart des bougies sont faites à la main, avec des cires végétales et une adjonction de 5 à 10 % de cire d’abeille pour brûler plus longtemps. Des cires dont le point de fusion assez bas (42 °C) leur permet de se liquéfier plus rapidement que les cires dures, pour une diffusion immédiate du parfum. Elles se dévoilent dans des ‘vases’ en verre soufflé bouche ou en céramique. Et, grâce au concept « re-fill », certaines marques proposent de redonner une seconde vie au précieux contenant (une fois que la bougie est consommée).

Les préférées de la rédaction : ‘Pomander’ de diptyque, qui évoque l'orange de Noël piquée de girofle et de cannelle, pour mieux envoûter ; à associer avec la bougie ‘Feu de Bois’ pour la douceur des soirées hivernales. ‘Bayonne’ du Cirier Trudon (depuis 1643), une bougie de Noël aux notes gourmandes de chocolat rehaussées par des accords épicés de piment rouge (en édition limitée). ‘Une Forêt d’Or’ de Goutal Paris : la créatrice Annick Goutal nous transporte dans un Noël magique qui célèbre de précieux instants partagés avec ceux qu’on aime ; cette bougie iconique s'inspire du retour d'une balade en forêt, lorsque l'on décore la maison de branches de pin poudrées de neige, de mandarines et d'oranges fraîches. ‘Pain d’Épices’, ‘Pomme d’Amour’ et ‘Mon Beau Sapin’ de la Maison Francis Kurkdjian. Au plus froid de l'hiver, la bougie ‘Pain d'épices’ appelle à la gourmandise avec ses notes d'orange, de miel, de cannelle et d’anis. À partager avec ‘Pomme d’amour’ et son odeur délicieusement caramélisée, et ‘Mon beau sapin’ au parfum légèrement résineux. ‘Fleur d’Oranger’ de Mizensir et son sillage puissant et miellé nous entraînent dans les coursives des jardins ensoleillés de l’Andalousie ; une senteur fraîche et profonde, comme baignée de lumière. Et s’il est un parfum à offrir à Noël, c’est bien ‘Noël Au Balcon’ du créateur État Libre D’Orange. En tête, des notes de mandarine, de vanille, de miel et de fleur d'oranger ; un cœur de patchouli, d’abricot et de piment rouge ; sur fond de musc, de ciste et de cannelle. Un sillage qui ne s’oublie pas.

Mais au fait, pourquoi s’offre-t-on des cadeaux à Noël ? 

C’est à la fin du XIXe siècle que le ‘cadeau de Noël’ entre dans les mœurs. Encouragé par l’essor de la bourgeoisie triomphante et le développement des Grands Magasins, mettre des cadeaux au pied du sapin devient de plus en plus populaire dans les familles nanties. La pratique veut que le jour de la Nativité l’on offre des présents uniquement aux enfants et que les adultes s’échangent plutôt des étrennes lors de la Saint-Sylvestre. Une pratique qui remonterait à l’Antiquité, période à laquelle les Romains célébraient le solstice d’hiver ainsi que l’arrivée d’une nouvelle année. On s’y offre des étrennes (strenae, en latin) en se souhaitant une année prospère, heureuse et en bonne santé. À ces cadeaux s’ajoute la vogue du papier-cadeau, née également à la fin du XIXe siècle, et avec elle, la surprise et l’impatience à la vue des paquets colorés et enrubannés. Pour les enfants issus de milieux plus populaires, les cadeaux étaient en revanche plus modestes : biscuits, chocolat, pains d’épices ou petits jouets faits de bric et de broc. Les enfants sages et méritants avaient même la chance de recevoir une orange, fruit extrêmement rare et cher à l’époque. Les moins sages recevaient eux un morceau de charbon.

La petite histoire du Sapin de Noël

A l’origine, il a d’abord été question d’arbre de Noël, pas particulièrement de sapin. Sa symbolique fut favorisée par les protestants qui voyaient d’un mauvais œil l’idolâtrie induite par la crèche de Noël. Si on observe les textes de l’Église, on constate que l’arbre était déjà lié au sort des humains depuis bien longtemps. Présent à la chute comme à la rédemption de l’humanité, l’arbre constituait un symbole fort. Au Moyen-Age, dans les églises, le théâtre des mystères mettait en scène l’épisode de la tentation d’Eve et l’arbre de la connaissance était un sapin pourvu de pommes rouges. C’est au XIXe siècle que la coutume liée au sapin de Noël s’est répandue. D’abord dans les pays du Nord de l’Europe, et pour cause, les sapins y sont abondants, puis ailleurs. En 1837, la princesse Hélène de Mecklembourg, belle-fille du roi Louis-Philippe, fit installer le premier sapin de Noël à Paris, dans le Jardin des Tuileries. L’Europe adopte alors définitivement cette implantation symbolique…largement récupérée par la société de consommation naissante.

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