La marque

Après quelques aller-retours en terre britannique, Rei Kawakubo, designer en devenir décide en 1969 de fonder sa propre marque : « Comme des Garçons ».
Un nom à consonance francophone, inspiré de la fameuse chanson de Françoise Hardy, « Toutes les garçons et les filles ».

La marque japonaise s’est fait connaître dans le monde entier par sa collection monochrome iconoclaste à la Semaine de la mode de Paris dans les années 80.
Connue pour ses collections aux concepts forts (tenues noir sur noir, coutures brutes et étoffes d’aspect usé), la marque a su préserver son image punk au fil des années.

Concept

Comme des Garçons a le don de populariser la mode d’avant-garde avec ses looks déconstruits, ses styles androgynes et ses coupes asymétriques. Depuis sa création, Comme des Garçons Parfum s'est tenu aux valeurs fortes et sans compromis. Elle a ainsi redéfini le langage par lequel les parfums sont compris.

L'Eau de Parfum originale a été lancée en 1994 : ceux-ci sont le plus souvent unisexes et regroupés en séries à thème.
Aujourd’hui la marque compte plus de 75 parfums : ceux nés de la création pure, des séries de parfums qui expriment des variations sur un thème, des anti-parfums, des partenariats de licence et des collaborations inédites avec des artistes, des icônes culturelles et des institutions telles que Monocle Magazine, la Serpentine Gallery et la styliste pionnière Grace Coddington.

Créatrice, Kei Kawabuko

Comme des Garçons a été fondé par Rei Kawakubo en 1969 au pays du soleil levant. C’est par affinité et curiosité qu’elle intègre le double cursus beaux-arts et littérature à l’université de Keio. Son univers artistique s’affirmera et se peaufinera durant ses années étudiante où elle posera les premières pierres à l’édifice de sa vie.

Ce que veut Rei est être libre. Elle ne se fixe aucune limite dans son travail et dans la découverte des arts majeurs. Elle a un besoin permanent d’être en lien avec l’art, la création.
Sa vision anticonformiste et radicale arrive à Paris en 1981. L’ouragan japonais qui brise des diktats de la mode imposés aux femmes depuis deux décennies stupéfie le public parisien. Son but n’est pas de plaire, elle revendique sa liberté de ne pas vouloir plaire.